Suite à son assemblée générale du 22 mars, l'association Dastum 44 a diffusé ce communiqué de presse:
La perte de la subvention régionale et l'annonce de nouvelles restrictions ont eu pour conséquence la fin de l'unique emploi salarié de l'association Dastum 44 ; Un licenciement économique qui permet de sauver, provisoirement, la structure, mais qui laisse mal augurer de l'avenir.
Adhérents et administrateurs réunis en assemblée générale samedi 22 mars à Nantes n'ont pu que constater cette issue inéluctable. Dastum 44 agit depuis plus de trente ans pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel. Son unique employé permanent était la garantie indispensable de son bon fonctionnement.
Le bénévolat reste la principale source de financement de ses activités. Mais sans l'apport des soutiens publics ces activités ne peuvent perdurer. La perte des seules subventions du conseil régional depuis deux ans correspondait au financement de deux mois de salaires. Dans un budget sans cesse sur le fil, le licenciement économique était devenu inévitable, seule solution envisageable pour éviter la disparition pure et simple de la structure. Pourtant, avec cet unique emploi disparait un ensemble de technicités, de connaissances, de compétences qui manqueront énormément et font craindre le pire à moyenne échéance. Alors que les projets et l'ouvrage ne manquent pas, ce sont les moyens qui risquent de faire défaut.
Les adhérents, individuels comme associatifs, de Dastum 44 déplorent le gâchis résultant de cette situation. Nos politiciens régionaux préfèrent-ils laisser l'Etat indemniser un chômeur que de participer, même modestement, au fonctionnement d'une activité d'utilité publique ? Au delà de Dastum 44, c'est tout le secteur associatif qui se voit menacé par des choix discutables.