Parmi tous les textes populaires qui
traitent des déboires conjugaux il en est des quantités qui donnent
la mauvaise part à l'époux : les petits maris, ivrognes au
cabaret...ou le beau rôle aux femmes : ah que les femmes sont
bêtes d'obéir à leur mari. A l'inverse, dans celle ci, c'est le
marié déçu qui cherche à se débarrasser de sa moitié.
Son origine est très ancienne.
Christophe Ballard, vers 1705, en donne une version succincte (1).
L'originale devait être suffisamment forte, pour qu'on la retrouve
un peu partout dans des versions très proches pour les paroles sinon
pour la musique. La nôtre vient de collectes de Charles Loyer,
prêtre à Pontchateau au milieu du 19ème siècle.
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