dimanche 31 décembre 2017
vendredi 22 décembre 2017
229 - M’y promenant à l’ombrage
Un peu de douceur dans ce monde de
brutes, voilà qui nous changera des chansons où l'on tue par amour
ou par intérêt. Un peu de poésie, pleine de rayons de soleil et de
senteurs de roses, voilà qui nous sortira de la grisaille hivernale.
Un peu d'amour sincère, voilà qui nous déconnectera des délires
médiatiques où tout est prétexte à la marchandisation.
Les belles endormies ont souvent droit
de cité dans ce blog. C'est la troisième depuis le début 2017 (1).
Le procédé est toujours le même : l'amant cueille une rose et
la met dans la main, ou sur le sein de la fille avant de s'en aller.
Mais cette fois il est plus délicat ; et la belle s'éveille à
temps !
Pour écouter la chanson et lire la
suite :
vendredi 15 décembre 2017
228 - Noël en Brière
Noël,
Noël, chantons tous Noël ! Les fêtes approchent. Dans les
grandes surfaces, les chefs de rayon font déjà le bilan des ventes
de jouets. Dans les églises, crèches et cierges sont déjà en
place pour accueillir les fidèles de la messe la plus fréquentée
de l'année. Dans les élevages, les dindes les plus politisées se
demandent s'il n'est pas déjà trop tard pour entamer une grève de
la faim de protestation. Tout est prêt pour l'événement qui
associe chaque hiver le commerce, la religion et la grande bouffe.
Les
chansons de Noël constituent un genre à part dans la tradition.
Très populaires en toutes régions, elles donnent lieu à des
adaptations souvent très localisées, comme celle-ci, composée en
Brière.
Pour
écouter la chanson et lire la suite :
vendredi 8 décembre 2017
227 - Gai rossignolet du bois
Le moins qu'on puisse dire de cette
chanson c'est qu'elle est énigmatique. Ce n'est pas dans le sens
d'énigme policière comme la complainte de la semaine dernière,
encore qu'ici aussi il soit question de tuer. Mais, justement, cette
façon de vouloir se débarrasser d'un rival amoureux nous paraît
trop abrupte pour qu'on puisse l'interpréter au premier degré.
Cette histoire a, sans doute, une autre origine difficile à déceler.
L'air que nous interprétons est lié à
une variante de rond du pays paludier, dansée au Croisic. La chanson
semble très connue dans la presqu'ile guérandaise où elle a été
recueillie de plusieurs sources et à plusieurs époques. Une de ces
sources figure dans notre Anthologie du patrimoine oral de
Loire-Atlantique (1), publiée en 2012.
Pour écouter la chanson et lire la
suite:
vendredi 1 décembre 2017
226 – Le crime du Pont du Cens
Attention ! Cœurs sensibles et
oreilles délicates, éloignez vous. Nous renouons aujourd'hui avec
une tradition sanguinolente et vindicative : la complainte
criminelle. Nous avons déjà tout dit sur ces feuilles volantes qui
diffusaient dans le bon peuple des résumés d'affaires sur le thème
crime et châtiment. La radio puis la télévision on porté
un coup définitif à ce média populaire.
L'affaire qui nous occupe aujourd'hui
ne remonte qu'à 1929. Elle utilise un air connu, œuvre de M .
Eugène Feautrier à qui Théodore Botrel doit une grande partie de
son succès. Le timbre de la Paimpolaise a sans doute été le plus
utilisé au 20è siècle, comme l'air de Fualdès le fut au 19è.
Plus que sur la musique c'est sur certains détails troublants que
nous allons nous attarder, avant de donner aux amateurs de ces
complaintes une bonne adresse.
Pour écouter la chanson et lire la
suite :
Inscription à :
Articles (Atom)