Oh combien de
marins, combien de capitaines qui sont partis joyeux pour des courses
lointaines...sont venus faire de touchants adieux à leurs bien
aimées. La chanson a conservé ces dialogues avec Virginie,
Victoire, Eugénie, Isabeau, Marguerite ou Eleonore.
Si aujourd'hui la
seule incertitude sur le retour du galant est causée par un retard
éventuel d'un charter ou d'un TGV, le départ pour un long voyage
ressemblait jadis à un saut dans l'inconnu. La plupart de nos
ancêtres, jamais sortis des limites de leur canton, avaient tendance
à imaginer toutes sortes de périls. D'autant qu'ici ce sont les
aléas de la navigation qui sont en cause. Le canon qui gronde sur le
pont ne signifie pas obligatoirement que l'amant part pour la guerre.
La navigation au long cours, le commerce à la voile ou même la
pêche lointaine pouvant s'avérer tout aussi périlleux.
Bien que collectée
vers 1860, cette chanson conserve son intérêt, malgré les progrès
de la navigation.
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