Voici approcher à grands pas la rentrée et toutes les belles choses que nous allons bientôt vous proposer. Les deux mois écoulés n'étaient pas mal non plus. Chansons sur les chemins de rando et au bord de l'eau, danses à deux pas des plages, concerts et festivals...et beaucoup de belles rencontres au hasard des festivités et de nos stands estivaux. Parmi les nombreuses questions posées par les visiteurs de ces stands, il en est une à laquelle nous n'avons pu répondre que de manière incomplète. Honte à nous de ne pas nous intéresser suffisamment aux illustres méconnus qui nous ont fourni notre adresse et nos locaux. Voici donc un complément d'information qui comblera ces lacunes (1)
Pour lire la suite :
Arsène Leloup (1803-1876) fondateur et directeur d'écoles, fut, brièvement, maire de Rezé en 1848 puis de Nantes en 1871. Quand à Désiré Colombe (1859-1902), ouvrier forgeron et syndicaliste, il fut pour beaucoup dans l'essor de la bourse du travail dont notre maison d'associations occupe l'ancien emplacement.
En dehors des contacts sur ces stands
le temps d'un festival, vous pouvez toujours, bien sur,Nos locaux sont au deuxième niveau à droite
(photo: Nantes Métropole)
nous
rencontrer au siège de l'association (8 rue Arsène Leloup). Même si certains d'entre vous
ont quelque peu de mal à nous situer dans le temps comme dans
l'espace. Car parmi ces rencontres de l'été, il s'est trouvé
quelqu'un étonné de ne plus voir notre vitrine de la rue de Bel
Air, à Nantes. Pour rappel, notre déménagement a eu lieu en
décembre 2018. C'est pas grave si vous nous avez perdus de vue
depuis ; ça fait d'autant plus plaisir de reprendre contact.
Mais là où ça devient franchement
inquiétant, c'est d'entendre, d'une autre personne, une réflexion
du genre « La mairie de Nantes a vraiment bien réhabilité le
bâtiment de la rue Harrouys. Mais alors vous êtes où
maintenant ? ». Vingt ans déjà ; comme le temps
passe ! Vingt ans que Dastum 44 a quitté ces locaux,
historiques certes, mais dont le plafond avait une fâcheuse tendance
à tomber sur le sol ; et ce n'était pas le moindre souci de
cet ancien conservatoire. Parmi une grande lignée, la référence
c'est Guillaume Harouys (1520-1586), encore un maire de Nantes. C'est
lui qui était en poste au moment des massacres de la
Saint-Barthélemy. Son conseil municipal parvint à éviter que ne se
propagent à Nantes les violences débutées à Paris et dans
d'autres grandes villes. Dans la lignée des Harrouys il y eut aussi
Charles, Louis et Jean, tous édiles municipaux au cours du 16è
siècle. Ça fait tout de même plus classe que l'ancienne
dénomination de « chemin des moulins ».
Enfin, pour
finir ce tour de nos adresses successives (2), inutile de chercher un
« Jean-Michel Bel-Air » dans les célébrités locales.
Cette rue est une des rares du centre de Nantes ayant conservé le
nom du lieu-dit où menait ce très ancien passage Bel-Air.
Tout ça pour dire que vous aviez parfaitement le droit de ne pas situer avec précision nos locaux actuels. Mais le mieux est encore de nous rendre visite. Que vous soyez nantais ou de passage à Nantes on aura plaisir à vous recevoir pour vous présenter nos activités et bénéficier de vos connaissances et de vos attentes (collectes, recherches, …). On vous conseille simplement de ne pas débarquer à l'improviste. Depuis les aventures pandémiques de M. Covid, salarié et bénévoles ont largement adopté le télétravail. Un petit coup de fil préalable pour fixer rendez-vous est indispensable.
A bientôt
P / Dastum 44 : J.L. Auneau
Notes
1 - les infos sur nos personnages nantais doivent l'essentiel à l'ouvrage de Bernard Le Nail « Dictionnaire biographique de Nantes et de Loire-Atlantique » (Le Temps éditeur – 2010)
2 – ce qui nous donne :dans l'ordre : 3 rue Harrouys, 69 rue de Bel-Air et désormais 8 rue Arsène Leloup.
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